Deux petites anecdotes récentes de notre vie de famille… pour un seul message !
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Peut-être avez-vous, comme nous, profité de ce 1ier septembre, dimanche matin particulièrement chaud et ensoleillé, pour prendre votre petit-déjeuner dehors ?
Ce jour-là, j’avais nourri nos 5 louloutes avant notre petit-déjeuner.
Nous avons pris l’habitude de les « inviter » au calme en les gardant à l’intérieur, pendant l’heure qui suit leurs repas, afin que le début de leur digestion se fasse sans course-poursuite et autres jeux. Mais toutes les règles ont leurs exceptions… Ce jour-là, étant donné la perspective de journée très chaude, où elles sortiraient peu, nous avons décidé de les laisser venir près de nous pendant le petit-déj pour qu’elles puissent être dehors, « à condition qu’elles restent calmes » ! Ah ah ah… la bonne blague !
Nous avons d’abord essayé de gérer l’entrain de Keziah, sa sœur Bliss et leur maman Zou, qui n’avaient qu’une envie : courir et faire les sottes… quand ce n’était pas l’une qui provoquait l’autre, c’était l’inverse, et nous nous en mêlions à chaque fois… sans vrai succès donc. Nous aurions pu simplement choisir de les faire rentrer, mais ne l’avons pas fait.
Après environ une demi-heure, ras-le-bol de jouer les gendarmes… ce n’est clairement pas la meilleure façon de profiter d’un petit-déjeuner dominical au jardin ! Manu, mon partenaire humain, et moi avons échangé un regard qui disait « bon, ok, on n’intervient plus » … A ce moment précis, mais vraiment précis !!, les 3 coquines se sont couchées près de nous, et n’ont plus bougé. L’envie de courir et jouer leur était instantanément passée !!
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Emmy a maintenant 15 ans et 3 mois (à cet âge-là, les mois comptent !). Régulièrement, elle se montrait encore fort agitée après ses repas (c’est sous contrôle depuis 5 jours maintenant) … au point de marcher non-stop, jusqu’à 1h30, parfois en gémissant, sans doute pour stimuler un vomissement ou un besoin à expulser. Parfois, après avoir régurgité de l’eau, elle finissait par se coucher. Parfois, ce que je lui donnais l’aidait à se calmer. Parfois pas.
C’est très déstabilisant pour moi de la voir comme ça ; je me sens impuissante et démunie, surtout quand ce que j’essaie ne la soulage pas. Nerveusement, voir quelqu’un faire les cent pas sans arrêt (surtout vu son âge), c’est dur… ça met les nerfs à rude épreuve.
Un soir, elle avait eu ce comportement, puis s’était finalement calmée. Le lendemain matin, rebelote. Manu avait fini par partir avec les 3 jeunes pour leur promenade. J’étais restée à la maison pour surveiller Emmy. A nouveau, une boule dans l’estomac… essayant une chose après l’autre pour la soulager.
A un moment donné, à bout de nerfs, j’ai fini par relâcher ma surveillance, et je suis allée me coucher près de Shaddaï, pour faire un gros câlin. Après 5 minutes, quand je suis revenue voir où était Emmy, je l’ai trouvée endormie dans le living…
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Ce que je retiens de ces deux épisodes, c’est que la pression que nous imposons, à nous-mêmes et aux autres, est rarement productive !!
Nous avons bien ri en constatant avec quelle rapidité nos espiègles coquines avaient modifié leur comportement, dès l’instant où nous avons cessé de vouloir tout contrôler…
Concernant Emmy, en plus de son inconfort physique bien réel (dont nous avons, j’espère, identifié la cause), je crois que mon inquiétude lui a ajouté une couche de réelle difficulté/pression… Avec nos aïeules, nous sommes régulièrement confrontés au défi de les accompagner le mieux possible, même quand c’est dur, sans les envahir avec nos angoisses pour autant…
A nous d'apprendre à rester cohérents dans nos choix, nos communications, proche de nos émotions mais centré... conscient de ce besoin de contrôle quand il se manifeste, pour pouvoir rectifier le tir.
Quand nous ou nos chiens ressentons une pression extérieure, notre premier réflexe est d’y résister…
Apprendre à gérer, sans pression sur soi ni sur l'autre... Tout un programme, pas facile!