Je ne sais pas ... et c'est ok!

J’ai réalisé, notamment grâce à ce long break et à tout ce qui a été bousculé pendant ces semaines, combien j’aspire à des relations et des échanges authentiques, c’est fondamental pour moi... c’est d’ailleurs l’essence de ce que je partage avec vous concernant les relations avec nos chiens. Perso, les discussions sur la pluie et le beau temps ne m’intéressent pas trop ; exception faite des levers et couchers de soleil 😉. Je ne suis pas douée pour le « politiquement correct », que je fuis à toutes jambes … j’ai besoin d’authenticité et de sens, ça je le savais déjà... Peut-être que pour moi, une communication « réduite » à des conditionnements s’apparente à une conversation sur la météo. Je trouve ça creux, satisfaisant seulement quand il fait beau, et encore ! Et pour le moment, ça se passe de commentaires ;-)

 

Une relation authentique avec un chien, c’est un véritable échange, en toute sincérité. D’autant plus que nos amis canins nous font cet inestimable cadeau de nous accepter sans le moindre jugement. Il n’y a pas de danger à leur ouvrir nos cœurs (si ce n’est celui du déchirement qui accompagne leur départ).

 

C’est surtout là que se trouve ma prise de conscience… les échanges authentiques ne sont possibles que si on accepte de se montrer vulnérable, d’ouvrir son cœur. Pas seulement écouter l’autre, mais aussi ne pas camoufler ses propres fragilités et difficultés…

 

Le fait de coacher et d’enseigner peut être une espèce de « planque », d’où j’explique comment je vois les choses, sans forcément expliquer toutes les facettes des apprentissages, ou toutes les émotions par lesquelles je passe, moi aussi, quand les choses ne se passent pas comme prévu. Parce que je suis exactement comme vous ! Peurs, hésitations, doutes, angoisses, difficultés de gestion, incertitudes, sentiment d’échec, « est-ce que je suis assez… ? » … sont autant de facettes de notre expérience en ce monde, dans nos relations avec nos chiens comme dans tous les autres domaines.

 

Alors je vais profiter de mon bonheur d’écrire pour inclure aussi dans mes récits, ces dimensions-là ; plus fragiles, plus bancales, et aussi authentiques. Elles font partie intégrante de nos expériences ; c’est même sans doute de là que viennent nos leçons les plus importantes.

 

Dans nos relations avec nos chiens, cette vulnérabilité, je pense que nous pouvons la trouver, entre autres, dans l’acceptation de l’autre tel qu’il est, simplement. Même s’il ne correspond pas à ce que nous attendions. C’est peut-être d’abord accepter la déception que cela représente, pour ensuite pouvoir recevoir tous les cadeaux de cet inattendu. Une déception qui peut se situer à bien des niveaux… que ce soit par rapport à des activités qu’on aurait aimé faire, mais pour lesquelles notre loulou n’a aucun intérêt ; ou par rapport à des aspects du quotidien, comme avoir envie d’emmener son chien partout, puis réaliser qu’il est mal à l’aise hors de sa zone de confort, etc.

 

Quand nous acceptons l’autre (ou soi-même !) tel qu’il est réellement, alors nous pouvons nous adapter et trouver des moyens de fonctionner qui permettent son épanouissement, ainsi que celui de la relation. Peut-être faudra-t-il pour cela explorer des chemins inattendus, inconnus, et surprenants… mais peut-être est-ce précisément pour cela qu’ils sont entrés dans nos vies !

 

Etre vulnérable, c’est entre autres, être sincère. Dans nos relations avec nos loulous, c’est aussi pouvoir reconnaître « je ne comprends pas », « je ne sais pas » … et laisser s’ouvrir un espace inconnu, s’y détendre sans chercher à tout prix à tout maîtriser ou tout résoudre. Parfois, il suffit simplement de relâcher la pression que nous imposons à nos chiens concernant un résultat attendu, et que nous nous imposons à nous-même parce que l’obtention dudit résultat est la preuve que nous faisons bien les choses… Peut-être alors pouvons-nous même envisager la possibilité qu’en fait, ce résultat qu’on voulait à tout prix obtenir, n’a aucune importance en soi ! Et qu’on peut trouver des façons de fonctionner ensemble harmonieusement, autrement.

 

Si un « je ne sais pas » peut nous donner le vertige et un sentiment d’incompétence (comme si nous étions sensés tout savoir… allez, franchement !!), c’est aussi lui qui nous encourage à chercher plus loin et explorer d’autres pistes !

 

Cette vulnérabilité peut aussi se trouver dans le simple fait d'expliquer, exprimer à nos chiens comment nous nous sentons, au lieu de tenter de faire croire que tout va bien, ou que nous savons ce que nous faisons... ils ne sont pas dupes de toute façon, alors autant ravaler notre fierté ;-).

 

Pour vous, ouvrir votre votre coeur à votre chien, et accepter d'être davantage vulnérable, ça se traduirait comment?

 

Peut-être vous trouvez-vous en ce moment face à des "je ne sais pas" ou "je ne comprends pas" ... ? 

N'hésitez pas à me contacter pour voir comment je pourrais vous aider à avancer! 

0473 683 703 - cecile.ruelle@hotmail.com