Accueillir un chiot.. Mais qu'est-ce qui m'a pris?!

Si vous avez récemment accueilli un chiot, c’est peut-être une question que vous vous posez parfois… parce que souvent, c’est vrai, la réalité de la présence d’un bébé chien à la maison est bien différente de l’idée qu’on s’en était faite !!!

 

L’acquisition de votre chiot a certainement été un projet auquel vous avez longuement réfléchi, pesé le pour et le contre, vous vous êtes informés autant que possible… puis vous avez commencé les démarches pour concrétiser ce rêve. En attendant son arrivée, vous lui avez cherché un nom, vous êtes allé faire les emplettes pour son nécessaire de départ, et vous avez attendu… patiemment, en vous imaginant déjà avec cette magnifique boule de poils : vous voyiez déjà d’interminables séances de câlins avec votre chiot qui s’endort sur vos genoux, des promenades tranquilles pour faire découvrir le monde à votre nouveau compagnon, ou encore des parties de jeux où tout le monde s’amuse !

 

Vivement le jour J !!! Qui finalement, arrive.

 

Et la réalité vous rattrape. Votre chiot, Puppy, est peut-être apeuré, ou peut-être tellement sûr de lui qu’il vit sa vie de son côté, il vous plante là pour vaquer à ses occupations. Les nuits sont compliquées ; vous ne savez plus trop s’il doit être enfermé dans la cuisine (ses hurlements vous retournent les tripes) ou dormir près de vous (oui, mais, s’il prend de mauvaises habitudes !). Il mange peu, pas assez, et cela vous inquiète. Côté propreté, c’est un fiasco total… comment une si petite chose peut-elle faire si souvent pipi ? Quand vous mettez Puppy au jardin pour qu’il se soulage, il attend d’être rentré pour faire ses besoins dans la maison. Il faut bien le dire, votre maison n’a jamais été nettoyée aussi souvent ! Côté câlins, on est loin du compte… vous pensez avoir le seul chiot qui n’aime pas ça (pourtant, c’est le cas, la plupart du temps). Non seulement, il n’est pas fan des câlins, mais lors de tout contact prolongé, Puppy se transforme en requin miniature ! Ne parlons même pas du jeu… Puppy adore tirer sur vos vêtements, mâchouiller vos pantoufles, et poursuivre les enfants, qui commencent à avoir peur de lui !

 

Ah oui, et pour les promenades… bon, ce n’est même pas la peine d’en parler : soit il tire sur sa laisse comme un fou, soit il refuse d’avancer, ou il vous saute dessus sans arrêt. Pour le plaisir partagé, on repassera !

 

Bref vous n’avez plus de vie ! Parce que votre adorable Puppy se transforme en castafiore dès que vous le laissez seul. Vous voilà donc à user de stratagèmes pour qu’il y ait toujours quelqu’un près de lui. Tant pis pour votre propre liberté ! Vous voilà entré en esclavage…

 

Alors oui, tout ça, ça fait beaucoup !! Et c’est si loin de l’idée que vous vous en étiez faite !! Le simple fait de passer de mauvaises nuits suffit à tout compliquer, parce que quand nous ne sommes pas en état de gérer les choses, tout parait insurmontable. C’est normal.

 

Ce tableau n’a rien de réjouissant, j’en conviens. Peut-être correspond-t-il malgré tout à votre quotidien, au moins pour certains points.

Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que le « Puppy Blues » existe ! Se sentir désemparé ou complètement nul devant le défi que représente l’arrivée d’un chiot dans la maison, ça arrive à la plupart des jeunes parents de chiots ! Heureusement, c’est juste une phase qu’il faut reconnaître, et accepter de traverser avec patience, amour et … recul !, pour vous-même comme pour votre jeune compagnon!

 

A l’origine de cette phase difficile se trouvent simplement les attentes que je mentionnais en début d’article. « Attentes » rime toujours avec pression et stress … pour vous, comme pour votre chiot !

 

Il y a vos propres attentes par rapport à votre rêve.

 

Il y a aussi les attentes que vous percevez de la part de l’inconscient collectif : acquérir un chiot, c’est une super aventure (ah bon ?!) ; un chiot devrait être rapidement propre et faire ses nuits si vous faites tout ce qu’il faut (donc si ce n’est pas le cas, c’est forcément votre faute – bonjour la culpabilité) ; aucune de vos relations n’ont jamais eu tant de mal avec leurs chiots (c’est sûrement parce vous êtes vraiment nul – culpabilité, 2ème couche) … Et puis il y a aussi toutes les échéances : à tel âge, votre chiot devrait être capable de marcher en laisse sans tirer, de rester seul ½ journée sans souci, il ne devrait plus mordiller et est censé être complètement propre …

 

Si nous nous détachons des attentes, personnelles comme extérieures, et que nous acceptons de suivre le rythme de notre chiot (aussi lent puisse-t-il sembler !), tout en respectant nos propres besoins, alors nous pouvons retrouver un début de sérénité, et reprendre les choses en mains, avec patience.

 

Un autre élément fondamental, est de vous respecter, vous et vos besoins, et de mettre en place les moyens pour y parvenir, comme l’utilisation d’un parc, ou la délimitation d’un espace dans lequel Puppy se sent bien et est en sécurité, pour que VOUS puissiez souffler et vaquer à vos propres occupations. Si vous êtes épuisé et découragé, vous n’êtes pas dans des dispositions qui aideront qui que ce soit à évoluer sereinement !

 

L’apprentissage de la solitude est fondamental pour l'équilibre de votre chiot, mais doit se faire progressivement. En plus, ça lui permet de se reposer. Un jeune chiot n’a certainement pas besoin non plus de pouvoir accéder à tout le rez-de-chaussée ; plus il y a d’espace disponible, plus il y a de bêtises potentielles à faire (sans parler des dangers) ! S’il dispose de trop d’espace, vous êtes obligé de l’avoir à l’œil en permanence et ça, ce n’est humainement pas possible. Ce n’est pas non plus positif pour lui. Quand un chiot pense que « Non ! » est son nom, tellement il l’entend souvent, c’est simplement parce qu’on lui laisse une liberté qu’il n’a pas la maturité de gérer.

 

La patience et la clarté sont aussi des apprentissages clés, pour nous, dans ces périodes compliquées.

 

J’aime « remettre l’église au milieu du village », en rappelant le bouleversement énorme que représente l’arrivée d’un chiot dans une famille. Peu importe que ça soit un beau rêve, c’est aussi un cataclysme ! Que ce soit pour lui, qui a quitté tout ce qu’il a connu depuis sa naissance, ou pour vous, qui devez faire face à des situations inattendues, auxquelles vous n’étiez pas préparé.

 

Alors donnez-vous du temps. On n’apprend pas à vivre avec un « étranger », surtout quand il appartient à une autre espèce, en un claquement de doigt !! Même quand ce n’est pas la première fois, parce que chaque individu est unique.

 

Apprendre à vivre ensemble, à se connaître, à s’adapter, c’est un processus. Un chemin au cours duquel nous apprenons aussi à mieux nous connaître nous-mêmes et à gérer notre frustration, notre colère, notre déception, et toutes les émotions qui font surface. Souvent, ce sont des choses que nous préférons ne pas ébruiter, voire dont nous avons honte.

 

Elever un chiot, ce n’est pas si simple !!! Chaque situation a ses particularités, et chacun fait de son mieux, avec ses outils et connaissances du moment. Vous, comme votre chiot… selon ce qu’il comprend !

 

J’ai commencé à m’occuper de chiots chez une éleveuse réputée de Malamutes, quand j’avais presque 12 ans ; ça fait un bail ! Cette aventure-là a duré 10 ans, c’est là que ma passion s’est enracinée.

J’ai créé une école des chiots et pendant 15 ans, j’ai guidé et accompagné plusieurs centaines de personnes sur ce chemin de découverte avec leurs bébés chiens, qui ont grandi et se sont épanouis.

J’ai également élevé 5 portées de bergers australiens en 12 ans… du pur bonheur, des tonnes d’apprentissages, et un énooorme boulot.

 

Alors les chiots et leurs nombreux défis, je connais 😉 !

A ce jour, j'ai partagé ma vie avec 10 compagnons canins, à travers les différentes phases de leur vie, et de leur épanouissement.

 

Forte de 20 ans d'expérience, et d'une passion qui m'habite depuis plus longtemps encore, je peux vous aider à alléger ce chemin, tant par des conseils pratiques et concrets, que par l’accompagnement des émotions, pour vous et votre chiot.

Contactez-moi pour que je puisse vous aider à voir plus clair, et à construire, pas un pas, le lien dont vous rêviez avec le nouveau membre de votre famille. 

Un lien unique qui vous ressemble!

 

 Si vous connaissez quelqu'un qui rencontre des difficultés avec son bébé chien, proposez-lui de prendre rendez-vous ici pour un entretien gratuit de 20 minutes!